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Quelle évolution! de ma jeune enfance j'ai le souvenir des "pailleux", ces charretiers qui avec des attelages de 4 chevaux amenaient la paille aux halles de Paris. Ils suivaient pour cela, la route des Petits Ponts. (l'actuelle route qui va vers Aulnay sous Bois) Là l'électricité était tansmise à deux treuils, un à chaque bout du champs. Les gros cables électriques goudronnés d'une longueur très important étaient ainsi déroulés dans les champs ou en lisière. Chaque treuil était relié à la charrue par un cable d'acier. Sur la charrue un homme qui guidait cette charrue dans le sillon. La charrue était tractée d'un sens ou de l'autre et arrivée au bout du champ, elle basculait pour repartir sans l'autre sens quand le laboureur avait changé de siège. Il y avait un homme à la charrue et un aux treuils et transformateur. Mais ce qui était extraordinaire était de voir avancer dans la brume d'automne cet engin qui la perçait dans un silence absolu comme un dinausore. Vient ensuite la moisson avec d'abord la lieuse très vite remplacée par la moissoneuse batteuse (il y en eut jusqu'à 3 à Maurepas).
Le blé était transporté à la ferme dans des bennes mais aussi des camions: un GMC et un Latil. Ce dernier avait la particularité de ne pas avoir de clignotants, mais des mains de bois qui sortaient à l'expérieur de la cabine quand le conducteur tirait sur la ficelle! La dernière fois qu'il fut utilisé ce fut pendant les évènement de 1968 quand il a fallu ramener les saisonniers Belges chez eux. Ce camion a fait le trajet jusqu'à la Belgique, les Belges (et moi) derrière à l'air, par l'autoroute du nord. Impensable aujourd'hui. Et nous sommes revenus avec le plein de cigarettes, chocolat, et quelques bidons d'essence. La menue paille était récoltée dans des remorques tractées par la moissonneuse batteuse. Après la moisson, la paille était ramassée par la presse, en balles maniée à la fourche et mise sous hangar ou en meules. Pour cela un monte bottes imposant était utilisé. Ensuite venait le temps de la récolte des betteraves, toute manuelle au départ puis mécanisée ensuite, la décolleteuse coupait les feuille au niveau du collet, puis l'arracheuse qui soulevait la betterave, la tirait et la plaçait en rangs avant qu'elles ne soient ramassées par un tapis qui la versait dans des tombereaux puis des remorques avant d'être déposées en silos près de la voie du tacot pour être chargées dans les wagons et plus tard au bord des chemins où les camions venaient les chercher. Voir du matériel sur une vidéo Mitry- Maurepas-La ferme-La vie à Maurepas-Les loisirs -Activités-La sucrerie |
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