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Jeune enfant, mes jeux étaient concentrés derrière les grands. je suivais les ouvriers, tentast de me faire monter dans une charrette, sur un tracteur ou autre engin. Ils étaient d'une grande patience avec moi. Souvent je partageais leur casse croute.

Ce que je considérais comme un jeu c'étaient les journées d'hiver où la neige envahissait tout. Il fallait faire des chemins dans la cour pour accéder aux animaux. La cour était traversée de ces chemins car la neige restait parfois plusieurs semaines. Il y avait d'ailleurs un chasse neige, qui tiré par un tacteur  permettait de dégager l'accès extérieur de la ferme. Tout était silence et il arrivait que nous soyons privés d'électricité (c'était encore du 110 Volts), la lumière vascillait puis disparassait. Alors ma Mère sortait la lampe à pétrole et la soirée se passait ainsi à la lueur chancelante pendant que mon Père racontait ce qu'il avait vécu quand il était prisonnier de guerre.

De télé, point, un poste radio dont il fallait règler la réception en regardant l'oeil vert du

réglage et entendre le "vuiiiit vuiiiiit" lors de la recherche des stations. Et c'est là que regroupés autour du poste nous écoutions les émissions. La télé arriva en 1958 chez le régisseur, et là comme un rituel immuable nous allions régulièrement voir la piste aux Etoiles, Jean Nohain, Pierre Bellemare.

Aves les copains le jeudi c'était cabanes dans les tas de paille, glissades, expéditions contre on ne savait trop qui, mais aussi saut dans les tas de blé du haut des échelles. Un régal.

L'été les jeux étaient partagés avec les petits enfants du propriétaire et c'était là seulement que j'avais le droit d'accéder au jardin d'agrément, au tas de sable, au crocket.

pièges à moineauxPlus tard, des jeux moins glorieux: je piégeais les moineaux puis les pigeons sous des claies où je les attirais avec du blé avant de tirer la ficelle qui rattachée au bout de bois qui tenait la claie à 50 cm du sol la faisait tomber sur eux.

Je posais aussi des pièges que je camouflais dans la poussière et où les oiseaux venaient de faire prendre.

Et avec les copains nous faisions des explorations, l'aventure, la vraie. Nous passions par dessus le mur d'enceinte de la ferme pour nous retrouver dans le parc Corbrion, là où il y a les HLM maintenant. Dejà passé le mur était un exploit car sur le dessus avaient été scellés des tessons de bouteille pour repousser ceux qui auraient eu l'intention de venir dans la ferme. Dans le parc, véritable forêt pour nous, nous nous approchions du " chateau", grande maison bourgeoise, aux murs de pierres et briques, toitures d'ardoises, vérandas, qui n'était pas habité; nous parcourions le parc dans ce qui avaient été des allées et près du mur sous l'humus nous retrouvions des vestiges de la dernière guerre: des casques, des ceinturons, des équipement de cuir, fourreaux, et avec nous jouions à la petite guerre. Nous y avons trouvé aussi des cartouches de guerre, et avec le recul, inconscients que nous étions, je mesure le danger et les reproches de mes Parents. Dans ce parc également nous explorions à la recherche de souterrains. Les souterrains sont nombreux à Mitry et lors de la construction des HLM un de ceux ci fut mis à jour, avec sa voute pavée; il fut comblé de béton.

Nous organisions aussi des expéditions dans les fosses au grand dam de ma Mère, les fosses ce lieu derrière la sucrerie autour du  rû des Cerceaux où était rejettée l'eau des betteraves lavées à la sucrerie et qui se répandait dans des bassins identiques à ceux de marais salants  y déposant le limon qui formait une sorte de sable. Tout ceci dans une végétation luxuriante qui faisait de nous des explorateurs enhardis.......

Les années passant mes loisirs se transformèrent en travail: ce furent les ramassages des patates, puis le travail au quai. Là je me faisais mon argent de poche. Et avec le vélo acheté nous pouvions nous rendre le dimanche, à la piscine de Juilly ou pousser jusqu'à la mer de sable à Ermenonville qui n'était pas aménagée, seuls les trois rochers la garnissaient.

Puis à 16 ans la chasse. Là j'entrais dans le monde des adultes. Avant je n'étais qu'un rabatteur. La chasse à Mitry était organisée autour des propriétaires terriens, qui en fonction du nombre d'hectares mis dans l'association avaient droit à "n" actions de chasse. En plus un certains nombre étaient vendues, assez chères, ce qui permettait d'avoir un garde chasse, qui gérait les réserves et repeuplait si besoin. C'était une chasse de plaine : lièvres avec les chiens courants; perdreaux, lapins et dans un second temps s'ouvrait la chasse dite des "bas pays", au delà du pont de l'abime, entre la voie ferrée et le canal de l'Ourcq. Là on ajoutait comme gibier les faisans, ramiers et selon les années, le chevreuil.

  Départ pour la chasse devant Maurepas.Remarquez les pompes à essenceDépart pour la chasse près du mur du jardin d'agrément

 

 

 

 

 

La chasse était l'occasion de repas dominicaux les deux ou trois premiers dimanches après l'ouverture, puis après chacun allait chasser de son côté, le gibier devenant plus rare. Mais quel plaisir de traverser cette plaine ou de se frayer un chemin dans les bois et marais.

Départ pour la chasse par une chaude journée

Voir vidéo d'une journée de chasse

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