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Qui dit ferme en Brie dit aussi céréales. Sur cette plaine de France, la culture des céréales reste la culture principale.

Outre le blé, il y avait un peu d'orge, de l'avoine (pour les chevaux). Ces cultures occupaient environ 120 hectares.

Les semis se faisaient en automne ou au printemps, après que la terre ait été préparée.

La moisson commençait aux environs du 14 juillet. C'était une période très pleine qui chevauchait avec la récolte des pommes de terre.

La récolte s'est d'abord faite avec des moissoneuses lieuses, puis les gerbes mises en meules avant d'être battues pendant l'hiver. Nous sommes là jusque dans la fin des années 50.


lieuse         batteuse


On "construisait " les meules de gerbes dans la plaine.

Enfin on battait, avec la grosse batteuse pour faire sortir le blé qui était mis en sacs de 100 kg avant d'être monté à dos d'homme dans les greniers.

Ce battage se faisait en autome et en hiver.

Et la modernisation arriva. D'abord les moissonneuses batteuses tractées. Puis les moissonneuses batteuses autonomes. 

moissonneuse batteuse tractée

Première moissonneuse batteuse autonome



Mais quelles sont ces remorques derrières les moissonneuses ?

Il s'agit de ce que nous appelions les "cabanes à menue paille". Après que le blé ait été séparé de l'épi, la balle (ce qui entourre de grain) et la paille était rejettées par l'arrière. A ce moment un ventilateur soulevait les éléments les plus léger (la balle) et les envoyait dans la remorque. cette menue paille était ensuite stockée pour être mélangée à la pulpe de betterave pour la nourriture des animaux l'hiver.


                    Moissonneuse batteuse récoltant aussi la menue paille                cabanes à menue paille

Le blé était stocké dans les greniers, puis ensuite dans des silos ainsi que dans la grande grange sur une hauteur de 2 mètres. Il était livré pendant l'hiver ce qui permettait à l'agriculteur de percevoir une prime de stockage pour ne pas avoir saturé la coopérative de St Mard. Mais pour conserver le blé dans de bonnes conditions, il fallait qu'il reste sec. Le taux d'humidité était un critère du montant payé par quintal Pour celà dans les silos et les endroits de stockage dont dans la grande grange, on installait des gaines de bois où une ouverture protégée par un grillage à très fines mailles restait au niveau du sol. Et quand le temps était sec, on mettait les ventilateurs en marche pour envoyer l'air et aérer le blé. Ce blé était livré l'hiver à St Mard, le voyage se faisant en tracteur et remorques.
  moissonneuse batteuses vers 1970  On verse le blé dans la remorque  Le blé en route pour le stockage

 

Le blé était également sélectionné par espèce pour la semence de l'année suivante. Il était alors récolté spécialement, et mis dans des cases (sous la gande grange), ces cases toute de bois et parquet. A côté un tarare tout en bois pour trier cette semence et avoir des grains de calibre adéquat.
L'avoine et l'orge étaient stochés dans les greniers au dessus de la bouverie et des écuries.

Voir la moisson en vidéo

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