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La ferme, les fermes à Mitry ont toujours été pourvoyeuses d'emplois.

Au début des années 50 il y avait 40 salariés à l'année plus les saisonniers pour les saisons de betteraves, pommes de terre.Femmes dans un champs de betteraves

La quasi totalité des ouvriers permaments étaient logés dans des habitations appartenant à la ferme.

A la fin des années 70 hors saisonniers, ils n'étaient plus que 6. Mécanisation oblige!

Les propriétaires venaient "relever les comptes" tous les samedis. la ferme était gérée par un régisseur aidé par un comptable.

Les autres métiers, un chef de cour (mon Père), responsable de l'organisation interne des bâtiments et la surveillance permanente, habitant dans les lieux.conducteur de moissonneuse batteuse

Les pailleux, vite disparus, qui, avec des attelages de 6 chevaux livraient la paille à Paris. Ils furent, comme les charettiers remplacés ou convertis en conducteurs de tracteurs et/ou de moissonneuses batteuses. Il y avait également les manouvriers, tous ces bras qui faisaient le travail quotidien . N'oublions pas parmi eux ceux qui épandaient les engrais chimiques et autres traitements qui sont devenus intenses les dernières années, sans protection.

Egalement, personnage incoutournable, le berger, le forgeron et le mécanicien.Berger

Un rituel que je partageais était l'heure du casse croute (les journées faisaient 10 heures). vers 10 heures c'était la pause et chacun sortait son solide casse croute, du pain avec soit du lard, parfois de la charcuterie, ou un oigon. La boisson, allait de l'eau au vin coupé d'eau ou pur, ce vin qui était vendu dans les bouteilles étoilées.

Chaque ouvrier bénéficiait d'un "marais", c'est à dire d'une parcelun peu de repos aux betteravesle de terre mise à sa disposition pour faire ses légumes dans une parcelle jouxtant des rayons de pommes de terre dont la récolte leur permettant d'avoir ce légume pour toute l'année. La grandeur du marais dépendait du nombre de bouches à nourrir.

Enfin il y abait les saisonniers pour la saison des betteraves et des pommes de terre, des Belges puis des Espagnols, complétés par des femmes.

Et il ne faut pas oublier en marge des salariés, les glaneurs. En effet chaque famille de Mitry avait son poulailler. Le glanage était autorisé dès lors que la récolte était terminée. le glanage concernait le blé, l'orge ou l'avoine plus tard le maïs (qui a été très peu cultivé à Maurepas) et surtout la pomme de terre où des dizaines d'hectares étaient grattés pour trouver les tubercules oubliées et où on se faisait sa réserve pour l'hiver.

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