La vie à Maurepas était pour moi, enfant, une chance.
Chance de pouvoir être libre, dans de grands espaces, de cotoyer beaucoup de monde, de faire mon petit monde à moi. J'étais un privilégié par rapport à mes copains d'école qui ne pouvait avoir sous la main tout ce que j'ai pu trouver dans une ferme.
Il n'empêche, pour mes Parents comme pour beaucoup d'ouvriers agricoles, ce n'était pas tous les jours fête.
Un travail déjà, même payé chichement, et puis quand même de la nourriture.D'ailleurs je ne sais pas si le travail en usine aurait pu satisfaire tous ces gens qui travaillaient la terre?