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Les betteraves, voilà une culture qui m'interessait. Non pas que je la trouvais agréable mais elle me donnait l'occasion de cotoyer des étrangers.

En effet le binage et l'arrachage de cette plante a d'abord été faite par des Belges puis par des Espagnols. Des femmes travaillaient également comme saisonnières pour ces tâches.
bineurs au travail,10 heures/jour, 6J/7
La main d'oeuvre pour ce travail difficile venait de pays à l'époque plus pauvres. Ces travailleurs s'expatriaient pour un travail difficile et payé à la tâche.

Le binage d'abord: une binette au manche court, et ils devaient "démarier" les pousses de betteraves. Le geste était précis et il le fallait, pas question de couper une pousse de trop. Entre chaque plan qui devait rester la largeur d'une binette et demi!

Voici sur la vidéo  (clic sur l'image ci dessus) comment ces hommes maniaient la binette 10 heures par jour 6 jours sur sept.


C'est de 60 à 70 hectares qui passaient ainsi entre les mains des bineurs. Ils étaient 8 dans les années 50 jusque vers les années 70, puis 4 car la technique a fait que la graine de betterave a pu être éclatée pour pousser moins drue, ce qui a ramené les bineurs à 4 ( ce furent alors des Espagnols, comme sur la vidéo et la photo ci dessus).
saisonnières au travail, nettoyage
Ensuite il faut tenir la terre propre, des outils mécaniques pour passer entre les rangs, mais entre chaque racine, le travail est manuel avec une binette à manche long comme sur le photo ci contre. Ce travail était dévolu aux femmes.

Après il y a la récolte. les Belges revenaient, les Espagnols eux restaient 7 mois, faisant la saison des pommes de terre également!

Au début l'arrachage se faisait à la main, puis très vite une souleveuse a décollé la racine qu'il ne fallait pas casser car c'est dans la pointe de la racine qu'il y a le plus de sucre. La betterave était extraite de terre avec une fourche fourche et couperet, outils utilisés avant la mécanisationspéciale, puis déposée en ligne et un second ouvrier passait avec un couperet pour couper la feuille, c'est le décolletage. Enfin les racines étaient chargés à la fourche à 12 dents dans les tombereaux pour être avant la guerre livré à la sucrerie, ensuite les betteraves furent déposées en limite près d'un chemin où passait le "tacot", un réseau ferré de type Decauville tissait les chemins de la commune. J'y reviendrai dans un chapitre particulier. Au milieu des années 70, le "tacot" a été remplacé par des camions.

décolleteuse à betteravesUne fois les betteraves arrachées elle étaient évacuées vers la sucrerie de Mitry. Au début c'était fait par des tombereaux tirés par des boeufs ou des chevaux, qui passaient à la bascule pour payer l'agriculteur, puis ce fut par le "tacot". De la sucrerie de Mitry partait un réseau en étoile qui allaient dans les commune environnantes: St Mesmes, Compans, Mauregard, Tremblay , en passant le long des routes ou des chemins ruraux. En cherchant bien vous trouverez le long d'un chemin de terre un reste de cette voie Decauville de 0,60 cm de large A partir le là a été mise en place la "pesée géométrique".

Ensuite le travail de la betterave se poursuit à la sucrerie. ce n'est plus du ressort de Maurepas, mais on ne peut passer sous silence cette industrie implantée à Mitry, pourvoyeuses d'emplois et qui répandait sur Mitry son odeur de sucre pendant la période de la fabrication.

Equipe des Belges. A terre l'auteur et son Frère

équipe des Belges.
 
     Voir la vidéo du binage des betteraves                                 Voir la vidéo arrachage des betteraves
 
 
 

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